« Rennes à droite » lance la bataille des municipales et veut « construire l’après-Appéré », Ouest France
- thomasrousseauagcs
- 4 sept. 2024
- 2 min de lecture
Les politiques aiment gravir des montagnes pour marquer leur rentrée politique. Les Républicains (LR) d’Ille-et-Vilaine ne dérogeront pas à la règle et se lanceront à l’assaut du Mont-Dol, en Ille-et-Vilaine, le 8 septembre prochain. « Notre roche de Solutré à nous », plaisante Thomas Rousseau, en référence à François Mitterrand qui en faisait l’ascension chaque année.
Une falaise à escalader, c’est bien ce qui attend le leader de Rennes à droite qui lance la bataille pour les municipales de 2026. Nous souhaitons créer les conditions d’une alternative à droite », explique-t-il.
Les politiques aiment gravir des montagnes pour marquer leur rentrée politique. Les Républicains (LR) d’Ille-et-Vilaine ne dérogeront pas à la règle et se lanceront à l’assaut du Mont-Dol, en Ille-et-Vilaine, le 8 septembre prochain. « Notre roche de Solutré à nous », plaisante Thomas Rousseau, en référence à François Mitterrand qui en faisait l’ascension chaque année.
Une falaise à escalader, c’est bien ce qui attend le leader de Rennes à droite qui lance la bataille pour les municipales de 2026. Nous souhaitons créer les conditions d’une alternative à droite », explique-t-il.
La majorité à Rennes ? « Des élus déconnectés du réel »
35 000 tracts ont été imprimés et seront distribués aux Rennais à compter de la semaine prochaine. Les militants se réuniront aussi à l’occasion du Space, le salon international de l’Élevage, du 17 au 19 septembre au Parc-expo. Thomas Rousseau précise qu’ « une quarantaine de personnes travaillent à l’heure actuelle sur le projet » et revendique « environ 200 sympathisants ».
Le mot d’ordre ? La sécurité. Vivre en sécurité en ville, mais aussi la sécurité de l’emploi, du pouvoir d’achat, du logement… Nous voulons aussi répondre au défi écologique, œuvrer pour le rayonnement de Rennes, et en finir avec le manque d’équipements sportifs et l’abandon de nos quartiers par la municipalité, des élus déconnectés du réel, alliés à une gauche extrême et communautariste.
« Tous les sympathisants, quel que soit leur vote, sont les bienvenus »
Thomas Rousseau souhaite « rassembler toutes les forces de droite . Jusqu’où ? « Il n’y aura aucun accord d’appareil, promet-il. Mais tous les sympathisants, quel que soit leur vote, sont les bienvenus. Nous savons bien qu’un électorat de droite est parti au centre et au Rassemblement national (RN). Mon objectif est de le rassembler et de construire l’après-Appéré (maire socialiste de Rennes, NDLR). »
Pas d’accords avec le RN comme le président des LR, Éric Ciotti, en a passé pendant les législatives (ce pourquoi Thomas Rousseau s’est mis en retrait de ses fonctions de secrétaire départemental de la fédération des Républicains d’Ille-et-Vilaine). Pas d’accords non plus avec les macronistes. Ils sont les bienvenus, mais notre rassemblement ne se retrouvera pas chez Emmanuel Macron.
Et avec Charles Compagnon ? L’un des chefs de file de l’opposition rennaise est un caillou dans la chaussure de Thomas Rousseau dans cette ascension vers la mairie. Car Charles Compagnon prétend lui aussi rassembler la droite et le centre et a récemment rallié Horizons, le mouvement de l’ex premier ministre Edouard Philippe. Je souhaite être le candidat du rassemblement à droite , se contente de répéter Thomas Rousseau. La campagne est ouverte.
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